errance pamphlétaire

Comportementalisme :

Boires et déboires en société

C’est vrai que quand on m’invite à prendre un café quelque part, il y a toujours un moment où çà dérape, en général, c’est souvent moi qui dérape et pourtant je fais attention, mais en vain.

J’ai l’art ( et la manière) au moment où on s’y attend le moins, de plonger l’assistance dans la plus totale consternation (et en général, mon mari regarde ailleurs très concentré par un détail du papier peint ou un brin d’herbe lorsque nous sommes en terrasse) jusqu’à ce qu’un héros me sauve du ridicule en entamant un sujet totalement inadapté avec ce qui avait précédé et qui m’avait encore une fois (à l’intérieur de moi-même)fait hurler de rire… et par là-même endossant le ridicule de la situation à ma place…

Faut dire qu’en cette période sombre peu propice à l’humour, on est jamais si bien servi que par soi-même.

Je dois vous avouer pour ma défense que je ne le fais pas systématiquement exprès. Mais quelque fois, il y en a qui le cherche et me trouve. Cela se termine souvent par un :

« T’as pas le chien à aller promener ? On dirait qu’il veut sortir ! »

Je ne suis pas aveugle, je vois bien que le chien dort profondément et là, je sens que je suis encore allée trop loin…

Maintenant, je me sens mieux, j’ai de la concurrence, Dr House est de retour, merci aux scénaristes de m’avoir trouvé un alter ego, ce n’est pas mon entourage qui me contredira.

Même mes beaux-parents prennent du Lexomyl quand ils viennent nous voir, très rarement je dois vous rassurer, depuis la fois où j’ai failli ’étrangler mon beau-père, je sais, ce n’est pas bien, je ne le referai plus, promis, d’ailleurs il garde maintenant une distance de sécurité en ma présence, comme quoi, il est devenu plus prudent.

Quelques exemples, je sais que je vous ai mal habitués et votre voyeurisme sordide ne doit en aucun cas vous faire perdre vos bonnes manières.

J’étais invitée (si si çà arrive encore) à une réunion d’artistes, en général, je refuse ne sachant trop quelle y est ma place…Bon, mon amie insiste pour me présenter ses amis.

Mouaip, les amis de mes amis ne sont pas forcément mes amis…mais …

J’arrive dans un intérieur très déco, vide, y’a rien qui traîne…oups, on m’a fait une blague, mais non, c’est normal, c’est tout le temps comme çà ici.

 Il y a un géant écran géant d’ordinateur sur un plan de travail immensément vide et blanc avec un minuscule clavier sans fil et une ridicule petite souris sans fil.

_ « Ouah, la classe, comment çà marche ? » Je demande poliment.

 La maîtresse de maison tout en me faisant un nespresso (sans George Clooney, on ne peut pas tout avoir), me répond d’un ton condescendant :

«  C’est le dernier Mac que mon mari m’a offert, une petite fortune »

Et moi, pardon, je sais, je ne le referai plus, je rétorque :

« il ne s’est pas foulé ton mari, il ne t’a pas pris la tour qui va avec »

Consternation générale : « mais enfin Eleonor, c’est un Mac, la tour est intégrée à l’écran !! »

_ Désolée…

« T’as pas le chien à aller promener ? On dirait qu’il veut sortir ! »

J’arrive cette fois-ci à l’improviste chez une amie divorcée qui déjà recevait une amie divorcée. Moi, évidement, je me sens nulle, je n’ai jamais divorcé, je ne peux pas comprendre, forcément.

Je me sens tout de suite de trop mais j’ai trop besoin d’un café, pas de bol, elle me sert du thé Yunnan Tuocha (déjà, la dernière fois, elle avait eu la gentillesse de m’expliquer que cela ne tuait pas les chats) car cela aidait à maigrir, bon moi je ne pèse pas lourd, je ne me sens pas spécialement concernée mais je fais la « lourde » car je vois qu’elles veulent que je parte ,donc je reste pour goûter à ce curieux breuvage qui me change du Bourgueil.

Franchement c’est degueu surtout sans sucre pour aider à mincir…

Un des thèmes de la discussion concerne les peintres en décor et les fresques « a fresco », ma copine avoue après que ce n’est pas facile à vendre à ses clients.

 Moi qui essaie vainement d’avaler le « tue aux chats », je me méprends sur le sens de la phrase et pense à Stéphane Plazza dans « Maison à vendre », je lance :

« c’est vrai qu’ils repassent tout au blanc avant de revendre pour tout dépersonnaliser et vendre plus vite »

Consternation générale :

« Eleonor, les fresques fresco coûtent au minimum 500 Euros le m2, il faut des heures pour les réaliser, on en trouve par exemple dans les chapelles en Italie, il n’y a que deux personnes qui en vivent en France tellement le marché est réduit »

« T’as pas le chien à aller promener ? On dirait qu’il veut sortir ! »

On est invité un soir à un apéritif dinatoire chez des amis écolos. Ça tombe bien, j’ai vendu ma dernière voiture de course l’année dernière, rien que le bruit de l’échappement leur auraient fait me jeter des pierres. Nous venons dans notre vieille pétoire gazoual qui pue, mais qui dit « développement durable » dit « ne pas jeter », or, jusque là, çà va.

Un des invités a apporté un petit vin bio fort sympathique qui passe très bien, trop bien.

« Alors, Eleonor, ce petit vin bio, tu vois que tu peux apprécier ce qui est bio quand tu veux !

_ Oh moi tu sais, je ne suis pas bio,  je suis dégradable, » je lui réponds avec ma tête de cancéreuse (personne n’osait évoquer auparavant mon état de santé déplorable à cette période)

Malaise général

« T’as pas le chien à aller promener ? On dirait qu’il veut sortir ! »

Je croise un groupe d’amis « hommes modernes branchés », chacun se vante de son dernier i-Phone, l’autre de son dernier i-Pod, le dernier de son dernier i-Pad, et moi qui sort :

« moi, j’ai bu ma dernière Heineken, hier »

« Il est sympa ton chien, on dirait qu’il veut aller se promener plus loin »

Je ne sais pas pourquoi z’ont pas d’humour les gens que je côtoie au quotidien, heureusement comme le dit la célèbre réplique du film « un air de famille » :

« Un chien ne te décevra jamais »

Ps : j’en ai des tonnes comme çà mais là, je n’ai plus le temps de vous les raconter, je dois vraiment sortir le chien…

L’enfer est pavé de bonnes intentions,

chapitre 4 : le commerce extérieur français

Dans le conflit libyen, je ne comprends pas l’obstination des insurgés à nous réclamer des armes puisque nous avons tout vendu au Colonel Kadhafi même que ce n’était pas simple.

En effet, saluons la présence d’esprit de notre Président qui pour vendre nos armes (certes chères et souvent inadaptées ou inopérantes), a dû sacrifier quelques infirmières françaises dont Kadhafi est friand et comme cela ne suffisait pas, transformer les jardins de l’Elysée en vaste camping ou campement berbère si vous préférez…

Fallait oser, aucun président avant lui n’en avait eu l’audace. Mais avait-il le choix ? Nos armes sont invendables ! Regardez, cela fait un mois que les insurgés armés de quelques vieux fusils tiennent tête à une armée Libyenne que nous avons copieusement (honteusement) équipée jusqu’aux dents. Et ce, avec un piètre résultat pour le Colonel que nous avons roulé dans la farine…contre son cher pétrole.

Notre président est trop fort, rouler Kadhafi, y’a pas de doute, il a du cran, petit mais malin.

En revanche, en Afghanistan, on a été moins bon, faut dire que là-bas, ils n’ont pas de pétrole mais de la drogue et ça, on se fournit déjà ailleurs, c’est comme tout, si on en trouve partout, les prix baissent, on ne peut pas se le permettre en ce moment. C’est la crise, je vous le rappelle pour ceux qui n’auraient pas remarqué, coincés dans les embouteillages du centre urbain entre une demi-douzaine de « 4X4 » aux chromes rutilants.

Alors, en Afghanistan, on y va mais on ne sait plus pourquoi, on est un peu shooté faut croire, ah si, on combat Ben Laden, celui qui a trafiqué les modes d’emploi des atterrissages des avions américains …mouaip, pourquoi pas, après tout, on se revendique, nous La France, le pays des droits de l’Homme…des hommes?

Mis à part les otages qu’on a définitivement laissés aux bons soins des ravisseurs, çà nous fait toujours quelques bouches en moins à nourrir, c’est la crise, ne l’oublions pas, l’Afghanistan, c’est galère car les armes, ils les font eux-mêmes et elles fonctionnent mieux que les nôtres. On déplore la mort du Caporal Alexandre Rivière, du 2^e régiment d’Infanterie de Marine et de 9 marsouins blessés suite à l’explosion d’une mine artisanale autochtone ?! Je ne comprends rien à l’Armée, infanterie ce sont des piétons ok, mais Marine, y’a la mer en Afghanistan, on ne nous montre que des images de montagnes désertiques et déchiquetées, enfin çà c’est peut-être de notre faute, on les a tellement bombardés…

Pour conclure sur le commerce extérieur français, je propose qu’on se cantonne à ce que nous savons faire : c'est-à-dire les parfums et les fromages, les premiers pour couvrir l’odeur des seconds, là on est imbattable et en plus, on n’en meurt pas.

 Je ne parle pas volontairement du pinard car on en produit juste assez pour notre consommation, et cela ne regarde que nous, notre pinard c’est sacré, on ne le brade pas contre des chars inconduisibles et des armes qui tirent de travers car nos armes sont prévues pour une utilisation à la française, qui dit : « pour tirer juste, juste buvez », mais cela, chut, c’est notre secret (comme les musulmans ne boivent pas, peuvent pas se servir de nos armes correctement, C Q F D)

L’enfer est pavé de bonnes intentions,

chapitre 3 : les liens sacrés du mariage

Deux choses à bien intégrer avant de lire ce qui suit :

_ le mariage est un métier à risque

_ Tout comme l’habit ne fait pas le moine, la particule ne fait pas la noblesse

Ce ne sont ni Lady Di, ni Agnès de Ligonnès qui me contrediront !

On avait eu Jean Dujardin avec Brice de Nice, on a Xavier Dupont avec Agnès de Ligonnès.

L’un est drôle, l’autre pas du tout.

En ce week-end Pascal marqué par les fêtes religieuses catholiques : vendredi Saint avec chemin de Croix, dimanche de pâques avec la résurrection du Christ, les cloches et les chocolats, j’ai surtout apprécié les chocolats ; parce que le reste, les fêtes catholiques et tout ce qui va avec, me laissent dubitative.

Le « Profiler » dans l’affaire Dupont de Nantes va en voir besoin de chocolat pour se déstresser. Mais où donc est caché ce drôle de personnage qui se déjoue des lois informatiques de repérage (il paraîtrait qu’on connaitrait la couleur des sous-vêtements de Kadhafi…) ?

En effet, en voilà un, le Xavier,  qui va avoir du mal à invoquer le crime passionnel et non la préméditation, voire la méticulosité des préparatifs, l’organisation dans les courses, le soin apporté au nettoyage de la maison, la précision de l’emplacement des tombes (sous la terrasse) sans messe ni fleurs ni couronnes.

Un mois auparavant, ce charmant personnage s’était inscrit à un club de tir, vous me direz : était-ce nécessaire pour abattre tout le monde à bout portant… le mieux est souvent l’ennemi du bien.

Que nenni, c’était pour avoir une autorisation de port d’armes.

AH, un conseil mesdames : « si votre cher et tendre époux vous demande une inscription à un stand de tir pour la fêtes des pères, prenez les devants et demandez un gilet pare-balles pour la fête des mères, ce sera plus efficace que le joli caraco en soie vu dans la vitrine de votre boutique de lingerie préféré.

Vraiment, Xavier Dupont, c’est un « tue l’amour ». Adieu décolleté sexy et autre frivolités…

Quant à Agnès, aveuglée par l’amour de son prochain qu’elle enseignait au catéchisme, comment n’a-t’elle rien vu pendant toutes ces années, impossible ! Alors elle a tout supporté grâce ou à cause des liens sacrés du mariage : la tromperie, la trahison, l’escroquerie, le mensonge, les mensonges…la mort à 49 ans prématurément…celle de ses 4 enfants et des 2 chiens.

(Remarquez : chez nous, il n’y a que le chien qui a une particule)

A toutes celles qui vont se marier, c’est la saison, et à l’église de surcroît, prenez garde, faites preuve d’un minimum  de discernement…

Je ne parle pas de Kate Middleton, elle est totalement masochiste, (personne ne lui a dit comment s’est terminé le mariage de Lady Di) la cérémonie va durer des heures devant des millions de gens, quel folklore, 5 heures au moins avant la première coupe de champagne pour étancher la soif.
 Heureusement que mon mari a eu plus de courage devant sa famille catholique +++, et ne m’a pas traînée à l’église car il me connait suffisamment pour prévoir mes crises de fous rires irréversibles et contagieuses dans les situations les plus inadaptées.

C’est pour moi, une des plus belles preuves d’amour qu’il m’a offerte le jour de notre mariage : m’éviter de me ridiculiser sous les yeux du Tout-Puissant.

D’ailleurs, çà me fait penser qu’on est de Baptême au mois de juin…

(Dans sa famille évidement, pas la mienne),

on est vraiment marié pour le meilleur et pour le pire…

et ce depuis 13 ans.

Dieu est amour, jésus nous aime,

Amen

Jasmin lilas

Les vacances sont finies, deux semaines en Tunisie à un prix défiant toute concurrence…

En préambule, n’ayant pas fait l’ENA, je suis totalement ignare en ce qui concerne les tendances politiques qui régissent la planète ou au moins « la civilisation » mondiale…et je tenais à m’en excuser, donc pour simplifier, si vous avez fait l’ENA, inutile d’aller plus loin dans le texte, pour les autres, aidez-moi.

Alors que les séjours paradisiaques en Tunisie sont à moins que moitié prix dans des palaces plus qu’idylliques, j’apprends avec horreur et stupéfaction que des centaines de tunisiens fuient leur pays en payant des sommes astronomiques à des passeurs plus ou moins scrupuleux qui, s’ils ne les larguent pas par-dessus bord au milieu de la méditerranée, au mieux, les abandonnent à vingt mètres du rivage car qui dit :  clandestin, dit : pas de ponton d’accueil ni de comité de réception avec cocktail de bienvenue, darladirladada…

Or les plages méditerranéennes, ce n’est pas la Baule et à vingt mètres du rivage, y’a pas pied !

Il y a presque cent cf. le naufrage du Titanic en 1912, il n’y avait pas assez de gilets de sauvetage ni de canots pour tout le monde, mais là sur les bateaux de clandestins, c’est sur, il n’y a pas de canot de sauvetage et encore moins de gilets sinon, on ne pourrait pas embarquer tout le monde…

Comme quoi, en 100 ans, la navigation maritime n’a pas réellement progressé en matière de sécurité.

En conclusion, plutôt que d’inciter la force vive tunisienne à fuir un pays merveilleux, ne serait-il pas plus simple et moins dangereux de l’ inviter dans leurs hôtels de luxe bien  meilleur marché que les sommes escroquées par des passeurs plus préoccupés par nourrir les requins que de la sécurité de leur semblables ?

L’enfer est pavé de bonnes intentions,

Chapitre 2 :

Comment l’héroïsme de nos ancêtres nous a rendu alcooliques, mon mari et moi.

Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des ancêtres héroïques, nous, si !

Mon arrière grand- père était médaillé de la Grande Guerre, celle de 1914-1918, pourquoi Grande ?

Quelle est la nuance entre petite, moyenne, grande pour qualifier une guerre ?

Est-elle fondée sur le nombre de morts, le nombre d’armes utilisées, la barbarie, la légitimité, la cruauté, la longueur, (la largeur), le nombre de pays concernés, je l’ignore…

Ce que j’ignore aussi, ce sont les faits d’armes qui lui ont permis d’obtenir ses médailles !

Outre le fait d’être revenu vivant, c’était déjà exceptionnel par rapport à tous ceux qui se sont  inscrits en lettres dorées sur les monuments aux morts…

Peut-être que cela suffisait pour obtenir une médaille, je n’ai jamais eu les détails et pour cause…je n’ai jamais pu lui demander…

Ensuite, mon cher arrière grand-père a fait fortune dans le commerce des fourrures, mais arriva la deuxième Guerre Mondiale en 1939-1945.

Cette génération n’a décidément pas de chance !

Et là, manque total de clairvoyance de ma famille, car elle se met à accumuler les bévues en cette période sans humour.

En effet, être riche, d’origine juive même lointaine, et résistant dans les renseignements en plein hiver –printemps 1941 à Paris intra-muros, avouez que ce n’est pas malin.

Çà n’a pas loupé,  ils sont tous été dénoncés par le concierge, le sosie de Ramirez (excellemment joué par Gérard Jugnot) dans le film « papy fait de la résistance ».

 (Je sais, çà vous change des films d’horreur dont je vous farcis la tête)

Voilà tout le monde embarqué pour la rafle du Vel D’Hiv (la vraie, pas pour le tournage du film)  par la gendarmerie française et là, ils ont dû être très performants en vélocar ils ont été sélectionnés tout de suite, dans les premiers, pour la grande course nazie au génocide (une broutille pour certains, tant pis).

Une petite partie de ma famille (3 personnes) (sinon je ne serais  pas là) a été séquestrée par des voisins, des mauvais français à ce moment précis de l’histoire, mais désormais des héros pour l’éternité.

Comme quoi des fois, on ne prend pas toujours la décision qu’on voudrait nous faire prendre, çà s’appelle la conscience.

Cette petite partie de ma famille a survécu en pédalant elle aussi,  mais dans l’autre sens, direction la zone libre dite « no-no » (non-occupée) et ce,

sans produits dopants, une performance à l’époque.

Depuis le gouvernement français s’est excusé officiellement dès la fin des années 50 et ma famille a été indemnisée dans les premières :

« Veuillez recevoir ce montant en reconnaissance de notre extrême gratitude pour l’héroïsme de vos ascendants lors de la Grande Guerre et que nous avons malmenés lors de la seconde Guerre etc....

_ De rien, merci beaucoup, vous êtes trop aimable, tout le monde peut se tromper,

 « L’erreur est humaine »,

Vous savez,

 Surtout quand elle est inhumaine. »

Le pape lui aussi s’est excusé, mais bien plus tard, faut dire qu’il était vieux et probablement atteint par la sénilité, donc pardonnable.

Mon père aussi s’est retrouvé en guerre, cette fois-ci en Algérie.

Il fait partie des anciens combattants pensionnés.

Je lui fais remarquer avec perfidie qu’il n’a rien gagné mais tout perdu en Algérie et par conséquent, je ne voyais pas pourquoi il serait rémunéré pour çà.

Actuellement, dans une entreprise, ce serait plutôt un licenciement pour faute grave par manque de résultats et ce, sans indemnités compensatrices.

Mais mon père, ce héros, m’a rétorqué qu’il avait passé 24 mois et 24 jours en pleine fleur de l’âge, terrassé par la chaleur dans un pays désertique et tout ce qu’il avait gagné:

c’était une dysenterie !

O tempora ! O mores ! : Oh temps, oh mœurs …

Aujourd’hui, c’est nous qui payons les tour-opérateurs  pour partir dans les pays chauds.

Le grand-père de mon mari était lui aussi dans la résistance mais côté SNCF, version sabotage… un héros, lui aussi parce que saboter un TGV, c’est facile, çà arrive tous les jours ou presque pasque les autres jours, ils tombent en panne tout seul.

Mais saboter les trains à vapeur de l’époque, c’était autre chose de plus solide, fallait des gars motivés, d’un tout autre niveau que maintenant !!!

Mon oncle, parti aux States après la Guerre pour faire fortune et tout perdre à Las Vegas, a participé à la libération de Paris avec la 2è DB.

On compte aussi un autre de mes illustres ancêtres dont il ne me reste que  le sabre de Dragon, rescapé du temps où il officiait dans les Dragons gradés.

En résumé, nous sommes invités à participer aux pots et vins d’honneur annuels des cérémonies suivantes :

_ La journée de la déportation

_ La journée des descendants de victimes de génocides

_ Les cérémonies pour les anciens combattants de 14/18

_ Les cérémonies pour les anciens combattants de 39/45

_ Les cérémonies pour les anciens combattants de la guerre d’Algérie.

_ L’Armistice

_ Les descendants  des anciens de la 2è DB

_ Les descendants des anciens résistants de la SNCF

_ Les descendants des anciens résistants des renseignements de 39/45

_ Les anciens du réseau Shelby  (çà c’est parce qu’on a acheté et revendu depuis, une maison qui servait de refuge aux membres résistants du réseau Shelby)

_ Les descendants des anciens algérois (côté mon mari)

_ Les descendants des anciens des Dragons gradés (dégradés depuis…)

_ etc, etc

Et comme nous sommes, mon mari et moi, des gens polis et bien élevés, nous portons un, voire  plusieurs toasts volontiers et systématiquement en l’honneur des valeureux et courageux combattants dont nos illustres ancêtres respectifs ont fait parti (hips)...

Le seul exploit dont mon mari et moi ayons jamais été capables, c’est, à défaut d’égaler le courage de nos ancêtres, d’ avoir un foie à toute épreuve, mais comme on dit dans nos familles :

« A la guerre, comme à la guerre »

Tiens où j’ai posé mon verre ?

Eleonor, tu l’as à la main !!

L’enfer est pavé de bonnes intentions, 

Chapitre 1 :

les voitures citadines et les voitures citadines électriques

Soit je suis un être totalement stupide, ce qui aurait une nette tendance à conforter l’idée que mon entourage se fait de ma personne, soit je suis totalement lucide (et là, c’est impossible à admettre pour mon entourage). J’entends par entourage, le monde qui m’entoure d’un point de vue cosmique souvent comique.

Mes cibles préférées sont les petites voitures dites « citadines »…

Je sais, cela part d’un bon sentiment au départ pour la sauvegarde de la planète, mais jusqu’ici, les bons sentiments humains n’ont déclenché que des cataclysmes, exemple :

_ TEPCO, ou comment transformer l’atome de la bombe en atome de confort technologique

_ Kadhafi, grand unificateur et rassembleur des tribus ennemies pour s’allier contre l’extrémisme des islamistes.

_ Gbagbo (mes enfants disent Mr. Paquebot) en côte d’Ivoire, grand démocrate initié à la politique en France, pays des droits de l’homme.

_ Notre propre Président, si généreux en promesses.

Mais, les petites voitures citadines, je bloque !

En effet, le centre-ville est totalement encombré, défiguré par les parkings, asphyxié par les émanations de gaz toxiques, sans parler des nuisances sonores.

 Ce n’est pas en réduisant la taille des voitures, maigres consommatrices en carburant sur le papier mais, en ville, les meilleures statistiques de consommation alléchante s’évaporent dans les fumées d’échappement, qu’on va supprimer les embouteillages….

Ah bon, pourquoi ?

1/ parce que dans les petites voitures de type Smart, on ne monte qu’à deux personnes.

Comment faire quand on a trois enfants ? On multiplie les trajets ou si on n’est pas trop stupide, on opte pour un monospace parce qu’avec 3 enfants, il y a forcément le chien qui va avec, plus les copains ou copines, les pique-niques volumineux, les doudous (volumineux) des enfants et du chien, les consoles de jeux, les rechanges (y’en a toujours un qui vomit… enfin chez nous, çà se passe comme çà)

Familles nombreuses, oubliez les voitures citadines et ne lisez pas la suite, elle n’a aucun intérêt que celui de vous faire mal…

2/ les citadines sont systématiquement faites pour les couples sans enfants.

D’ailleurs, les couples sans enfants, habitent en ville car c’est plus agréable pour les restaus, les musées, les clubs de sport, les cinoches, les concerts, les bars de nuit enfin toutes les bonnes choses dont les couples sans enfants abusent sans vergogne (enfin les plus avisés, car après l’arrivée des enfants, oubliez le paragraphe précédent !)

D’autre part, allez trouver un appartement de 6 ou 7 pièces avec terrasse sud à un prix accessible en centre-ville ou même une petite maison de ville avec 5 chambres et jardinet pour le chien et les enfants, qui restent dans vos moyens.

Non !

Tout ce dont vous disposez en vous endettant sur 30 ans c’est un T3 sans ascenseur en haut d’un immeuble, au moins vous avez des voisins et vous pouvez envisager le covoiturage (enfin dans une smart ou une 106, il ne faut pas être trop exigeant sur le volume des personnes embarquées)

Pour notre schéma familial plutôt classique : 3 enfants bruyants, le chien vif et le lapin nain (version XXL des lapins nains) qui ne s’entendent pas, le perroquet qui fait la loi, je ne nous imagine pas un mois entier sans un avis d’expulsion en bonne et due forme pour tapage diurne et ce, quelle que soit la saison.

En plus, on est tous blonds aux yeux bleus dans la famille, ce n’est pas fait exprès, c’est le hasard, on ne peut même pas se faire soutenir par la Halde que de toute façon, je n’oserai pas déranger.

Le plus amusant dans l’histoire, c’est qu’en ville, on n’a pas besoin de voitures.

On a tout à portée de main pour se déplacer : métro, bus, vélo en libre service pour les kamikazes.

On a tout à vol d’oiseau  pour se nourrir, se divertir, se soigner, s’éduquer, on peut même y aller à pied !

Alors, grande question : pourquoi construire des voitures de villes ?

(qu’on n’en a pas besoin en ville)

Plusieurs réponses :

_ Pour le prix, plus c’est petit, moins c’est cher

_ Parce qu’en ville : les voitures sont tout de suite cabossées de part et d’autre,  donc inutile de soigner la fluidité et l’élégance.

_ Pour faire travailler les pays en voie de développement (en France, on ne fabrique que de grosses berlines dans nos usines)

_ Pour limiter l’agrandissement du trou de la couche d’ozone par les faibles émanations de CO2 dans les embouteillages interminables.

_ Pour sauver les ours blancs faméliques sur la banquise fondante.

_ Pour nous prendre pour des idiots (non quand même, ils n’oseraient pas)

De toute façon, les familles nombreuses avec 3 enfants (au moins), chien etc.… ont été obligées de s’exiler depuis longtemps hors des villes.

 En ce qui nous concerne, nous n’avons pas de voisins (ni à gauche, ni à droite, ni devant, ni derrière) donc adieu covoiturage, dégroupage internet, garde d’enfants intempestives en cas d’urgence, querelles de voisins, commérages, médisances et calomnies, fête des voisins, toutes ces choses pimentées qui font la joie et le bonheur de vivre ensemble en lotissements.

Franchement, les voitures de ville en ville, comme concept,  c’est rigolo.

Mes préférées sont les voitures citadines électriques.

Alors là, je suis mouchée, pas d’émanation de CO2  et autres particules polluantes, pas de bruit,  les ours blancs et dodus gambadent à nouveau joyeusement sur les banquises reconstituées.

Mon mari m’a quand même soulagée en précisant qu’à défaut de rallonge suffisante, il fallait des batteries pour les faire fonctionner et surtout des batteries rechargeables.

" Hein, hein, mais les centrales nucléaires qui fournissent l’essentiel de notre électricité, elles ne polluent pas ? Me hasardai-je

_ Non, pas quand elles ne fuient pas. (Mon mari a une logique implacable.)

_ Et quand elles fuient ? (je sais, je suis lourde des fois)

_ On ne le sait jamais, ils ne nous le disent pas." (merci, mon tendre époux, me voilà rassurée)

En revanche, outre le fait qu’une voiture citadine électrique coûte le prix d’un Ferrari d’occase, elle a très peu d’autonomie : 60 kms si on oublie la « zique » avec les watts, la clim pour le désembuage, les essuie-glaces, les phares quand il pleut ou la nuit.

Donc, dans ces conditions extrêmes certes, et extrêmement rares, ne prenez pas la route.

On ne peut pas faire avancer la voiture électrique tout en conservant le confort auquel vous vous étiez habitués dans vos grosses berlines racées, confortables, luxueuses qui ont failli faire mourir les ours blancs par votre faute.

« De toute façon, c’est déjà trop tard, même Knut est mort à Berlin » m’ont asséné les enfants avec des trémolos dans la voix,

la vérité sort de la bouche des enfants,

chez les miens, c’est souvent discutable, mais là, j’avoue qu’ils marquent un point.

Je grimpe dans mon monospace gris métallisé avec la pastille verte,  6 places confortables et spacieuses, je mets le chauffage à fond, çà caille au Nord de la Loire, 2 litres essence, 16 soupapes, consommation 10l au 100 km, réservoir 80l, le litre d’essence à 1.50 euros, çà nous fait le plein à 1.50X80 = 120 Euros pour une autonomie de 800 km maxi en jouant cool sur la pédale de droite, parce qu’un 2l, 16 soupapes, quand çà veut, çà peut et je mets la radio à fond dans la sono 8 HP:

« Moi, je suis un ourson polaire,

Qui fait des bêtises parfois…

...Moi c’est Knut,

Moi c’est Knut »

Que mes enfants reprennent en cœur au  mépris des plus élémentaires notions de solfège…

A QUAND LES VOITURES NUCLEAIRES QU’ON S’ECLATE DANS TOUS LES SENS DU TERME ?

BONNE ROUTE ET BONNEE CHANCE

Augmentations

L’électricité augmente de 5 à 6 % par an jusqu’en 2015, le gaz de 5.2% depuis le 1^er avril (ah bon, ce n’était pas un poisson d’avril ?!), plus de 20% en un an et plus de 60% depuis 2005…

Pourquoi tant de hargne ?

         Pour nous inciter à vivre différemment.

                   Oui, mais comment ?

C’est pourtant simple, les nantis ou les plus  « hypes » ont déjà remplacé leurs antiques plaques de cuisson au gaz par des plaques de cuisson induction, certes beaucoup plus onéreuses à l’achat mais tellement tendance.

Donc, pour ceux-ci, une fois la plaque induction installée, il ne leur reste plus de quoi acheter à manger.

Mes conseils s’adressent donc au plus que nantis, aux derniers privilégiés, les autres, je vous promets de  réfléchir à un plan B pour vous aider.

Pour les derniers survivants privilégiés, peu nombreux, qui restent après la crise du début du 21e siècle, ceux qui peuvent encore remplir leur charriot de courses ,une fois toutes les charges essentielles réglées : EDF, gaz, eau, internet et tous  les téléphones portables de tous les membres de la famille, c’est à eux que je m’adresse.

1 / évitez le low-coast au maximum car ma formule est impossible à appliquer en raison de la dangerosité des méthodes de fabrication.

Choisissez plutôt du milieu de gamme car si vous vous laissiez tenter par le haut de gamme, la différence de goût est tellement disproportionnée par rapport au prix que vous ne pourriez plus faire machine arrière.

2/ mangez crû

Vous remarquez rapidement que ce qui se mange le plus facilement crû,

nécessite une conservation au réfrigérateur,

mais celui-ci a été arrêté depuis longtemps en raison de sa consommation excessive,

c’est dingue ce que çà consomme un frigo américain (comme une voiture américaine).

Donc, soit vous les consommez immédiatement, surtout en été, soit vous n’en achetez plus, adieu : yaourts, fromages, charcuteries etc.…

Il vous reste :

_ Les fruits, tout est OK.

_ les légumes crus, çà le fait, mais évitez tout de même les pommes de terre, très indigestes

_ la viande surtout pour les adeptes de steaks tartares et de carpaccios, mais évitez le porc car crû, cela peut être dangereux et ce n’est plus tendance (inch’alla)

_ Le poisson, penchez sushis ou pensées soucis, ces fleurs se mangent aussi, paraît-il…

_ Les nouilles, prenez de préférence des pâtes fraiches car même crues,

vous pouvez les avaler telles quelles,

les autres pâtes dites traditionnelles nécessitent une bonne dentition et un temps voué au repas beaucoup plus long que la moyenne.

_ le riz crû est à avaler par petite cuillérée avec un grand verre d’eau.

Pour ceux à qui il ne reste plus de quoi remplir les charriots, une fois tous les prélèvements et agios exorbitants retenus par votre banque préférée, pensez à stocker l’eau du robinet avant la fermeture du compteur d’eau, en effet, on vit très peu de temps sans eau.

Pour ceux qui n’ont plus les moyens d’allumer le chauffage,

évitez le nord de la Loire et, si vous le pouvez,

privilégiez les pays chauds,

en plus çà vous arrange,

il n’y a pas de porc en vente là-bas,

donc moins de risque d’intoxications alimentaires !

Bonne chance, bon courage, bon appétit.

Ps : je sais ce n’est pas terrible comme méthode,

je ne vous propose pas d’appliquer la mienne,

car elle est déconseillée par le corps médical,

c'est-à-dire que je ne mange plus et je ne bois plus d’eau,

je ne m’alimente qu’avec du vin rouge

(sans cuisson et température ambiante assurée )

Anthropologie

Quand j’étais petite, enfin, quand j’étais enfant si vous préférez, je souhaitais devenir paléontologue : étudier la préhistoire, les animaux préhistoriques.

Déjà j’avais une prédilection et une attirance irrémédiable envers les monstres.

Ils me fascinent, mais bon, je m’éloigne du sujet, quoique…

J’ai dû me rabattre sur une carrière de commerciale mais je vous rassure, j’en ai croisé des monstres, bien plus qu’en paléontologie, et de surcroît, vivants!

A tel point que mon film préféré « Alien vs Predator » est devenu un véritable moment de détente que je me repasse avec délice et délectation afin d’atteindre la sérénité.

Néanmoins, le sort n’est pas si cruel puisque c’est finalement dans mon entourage proche que j’ai pu commencer une carrière d’anthropologue: mes sujets d’étude se sont arrêtés aux années 50 et ce depuis 60 ans !

Les années 50 rappelons-nous : les femmes (principalement au foyer) ne pouvaient ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari, avant c’était celle de leur père, la majorité était à 21 ans, la pilule n’existait pas, l’avortement illégal, les femmes (êtres inférieurs) ne prenaient aucune décision importante et s’effaçaient devant la toute suprématie masculine, réduites à se contenter des prémices du droit de vote (1948), à l’accès quasi impossible aux hautes études et contingentées pour la grande majorité, dans des métiers subalternes et secondaires.

Et bien oui, incroyable, j’en ai trouvé !!

Tout comme les explorateurs des confins de l’Amazonie ou de la Papouasie, j’ai trouvé les derniers spécimens (et pas des moindres) existants ayant gardé la mentalité des années 50 et ce, avec beaucoup de chance, puisque je n’ai affronté ni anacondas, ni réducteurs de tête, ni sarbacanes empoisonnées.

Je vous sens intéressé…

Où se trouvent ces spécimens d’un autre temps, d’une autre époque, sujets extraordinaires d’analyse des comportements humains (machistes, xénophobes, autoritaires, totalitaires) et rapports HOMME- femme qui n’ont subi aucune évolution, aucune influence depuis 60 ans dans leur mentalité ????

Un  miracle de la non – évolution, une stagnation génétique, un blocage du fonctionnement de pensées à un instant «  t » en 1950 et ce depuis 60 ans.

Où est cette tribu que je n’ai eu aucun mal à trouver ?? Non, ne rêvez pas, il restait un seul jeune spécimen mâle dont l’évolution s’était faite à son insu et que j’ai épousé.

Si si, je vous garantis que ma belle famille est gratinée…

Mon mari m’est reconnaissant de l’avoir sorti de la fange où il aurait croupi, un bond de 50 ans, de la campagne des années 50 aux années 1990, et ce, en une seconde, le temps de dire oui à monsieur le maire (conseiller général à l’époque).

 Je suis consciente des risques énormes qu’il a pris en m’épousant.

Moi, je n’étais pas consciente des risques énormes que j’avais pris en l’épousant.

Rien ne m’aura été épargné, ni les canevas géants réalisés avec assiduité par eux-mêmes sur les murs, juxtaposés aux puzzles de 2000 pièces collées depuis au moins 20 ans, ni les discussions d’un surréalisme effrayant à table au moment des rares repas de famille. Je crois que j’aurai préféré me retrouver confinée dans le vaisseau spatial d’Alien, même sans Sigourney Weaver pour me protéger, je m’en serai mieux sortie.

Nous avons eu beaucoup de problèmes de communication au début, car au bout d’un moment, ils ont finis par m’avouer que la plupart des mots que j’employais leur étaient totalement inconnus. Des mots simples pourtant comme machine à laver la vaisselle, sèche linge électrique, téléphone portable etc.…

Nos points de vue cinématographiques sont très divergents puisque ma nièce de 8 ans a vomi de peur au cinéma lors de la projection de la « princesse Grenouille »  de Walt Disney alors que ma fille du même âge se passait « Avatar » de J. Cameron en boucle.

L’autre de mes nièces veut être nonne, alors que ma fille veut être médecin légiste comme « Ducky » dans NCIS, série dont mes enfants raffolent.

Avant, je prenais un Lexomyl la veille des repas de famille et un autre au retour, et même il me fallait une bonne semaine pour m’en remettre mais, maintenant, je me sens mieux, je m’arme d’un crayon et d’un carnet, c’est plus efficace et je prends des notes.

Je ne peux vous dévoiler les extraits de ces notes car mon blog se verrait interdire assez vite pour propos subversifs.

De toute façon, j’écris un roman en parallèle à mon activité de bloggeuse blagueuse déjantée (dont ils ignorent l’existence) mais les quelques bribes de mon roman que je leur ai lues, n’ont servi qu’à leur décrocher la mâchoire (préhistorique, certes), mais surtout, l’incompréhension totale de mes propos les a plongés dans un profond désarroi.

Je m’en veux de tant de cruauté, depuis je tais mes activités subversives d’écrivain auprès des membres de ma belle –famille (et de ma propre famille qui elle aussi est gratinée mais dans un genre totalement opposé ce qui nous met à égaliqé avec mon mari) qui n’a de « belle » que la qualité des propos hors du commun qu’ils sont capables de tenir avec autant d’aplomb et de conviction et, dont désormais, je ne me lasse pas.

Je passe la plupart des repas de famille (très rares, on est très rarement convié à leurs réunions familiales) dans l’hilarité la plus totale. Mon mari se transforme en plante verte dans ces moments là, ce doit être une métamorphose chimique au contact des siens.

J’ai progressé doucement car il m’a fallu  15 ans pour supporter la consternation et l’affliction qu’ils me provoquaient.

Je n’avais d’autre choix que de changer ma perception à leur égard car, lors de mon dernier sursaut de conscience, ils ont dû se mettre à deux pour m’empêcher moi (50 kg toute mouillée) de tuer mon beau-père de 80 kg à mains nues suite à un de ses propos totalement dénués de finesse dont il a le secret.

A choisir entre un repas chez ma belle –famille et la projection de « la chute du faucon noir » de Ridley Scott, y’a pas photo ! Merci monsieur Scott, vous n’imaginez pas le plaisir que vos films me procurent.

Devant mon écran géant et plat (encore des mots qui leur sont inconnus) ,vautrée dans mon salon en cuir (çà non plus, ils ne connaissent pas), avec mon chien endormi dans mes bras (« un chien !? Çà n’a été créé que pour recevoir des coups de pied), oublions les chats (un chat !? une cible pour carabine).

Je les adore ma « belle famille », jamais personne d’autre sur terre n’aurait eu l’inconscience ou la bêtise de tenir de tels propos devant moi.

Dieu (qu’ils vénèrent tous les dimanches) est amour, Jésus nous aime.

Amen

PS : message subliminal à mon beau-père : qu’il soit plus prudent la prochaine fois qu’il ouvrira la bouche pour parler en ma présence, il aura peut-être moins de chance d’avoir son fils aussi près pour m’empêcher d’en faire une grosse bêtise,

moi…la femme des années 2010.

AGRICULTURE

Quelle révélation, 400 suicides d’agriculteurs par an !

Situation intolérable pour un pays comme la France si fière de son agriculture et de ses agriculteurs !

A tel point que le ministre de l’agriculture ne peut supporter une chose aussi incroyablement déprimante.

Aussi, décide –t-il d’utiliser la ligne téléphonique déjà existante de « SOS amitiés France » (parce qu’on ne peut pas gérer toute la misère du monde, soyons raisonnable pour une fois) afin de les relayer auprès de la MSA.

C’est gentil parce que jusqu’ici, personne n’avait pensé à leur apporter un soutien face à leur détresse financière (on leur a coupé l’eau, le téléphone et l’électricité) et donc morale car ils ne   peuvent plus regarder les émissions de télévision : «  l’amour est dans le pré » si représentatives de leur vie quotidienne et dont ils ne se lassent pas.

Il ne reste plus qu’à contacter le ministre des télécommunications afin qu’il trouve un moyen pour téléphoner à SOS AMITIES France quand la ligne est coupée suite aux impayés ?!?

Merci de faire suivre aux ministères concernés…

PS : le plus comique dans l’histoire, c’est que çà n’a pas l’air d’être un poisson d’avril…z'ont de l'humour, nos ministres quand même...

Mediator

Merci au docteur Franchon et à Mr Servier de dénoncer et reconnaître les effets secondaires du Mediator.

En effet, ma grand-mère diabétique qui a avalé du Mediator pendant quinze ans est décédée à 87 ans d’une attaque cardiaque 20 jours après mon mariage.

Moi quI ai toujours pensé que mon mariage était responsable de son décès car elle me serinait avec beaucoup d’amour : « marie-toi le plus tard possible !! »

Me voila déculpabilisée !!

Merci de me soulager de ce fardeau que je porte depuis tant d’années,

J’adorais ma grand-mère.

Ps : Mr Servier, si vous aviez avoué plus tôt, j’aurai pu sauver mon mariage…